Festival de Première Mise en Scène

comme les grands web

Du 24 au 26 Mai 2024

Festival de Première Mise en Scène

Par la compagnie TEMPIS
au Théâtre Les Gazelles – Entrée gratuite

Le service culturel du Crous Aix-Marseille Avignon mène son action afin de permettre aux étudiants un accès facilité à la culture et aux arts.

Le festival Comme Les Grands est organisé au Théâtre Les Gazelles, par l’association Tant Mieux de la compagnie Tempis. Ce Festival a pour but de proposer, le temps de 3 soirées, de nouvelles créations théâtrales, produites par de jeunes artistes, cherchant à se professionnaliser dans le monde du spectacle.

Cette année, pour sa seconde édition, le festival augmente ses propositions, en ouvrant ses portes à 10 nouveaux projets, une ouverture plus large au niveau du public (l’entrée est gratuite) ainsi qu’une meilleure diffusion auprès des professionnels.

 

 

Programmation

“Bonjour Mesdames messieurs, je vous prie de nous excuser mais le festival ne pourra pas se dérouler comme prévu.
Il se trouve que Rémoul, une créature anthropomorphe a élu domicile dans le théâtre et s’y accroche de toute ses forces. Il est d’autant plus compliqué de la déloger que celle ci cherche à tout prix la lumière des projecteurs et la chaleur du public, et n’assume aucune responsabilité.
Nous vous prions de venir nombreux afin de la satisfaire et de pouvoir poursuivre le bon déroulement des festivités.
Encore désolé, La direction.”

Hypocrise Générale est un texte de théâtre sur le théâtre et notre façon de produire pour divertir, écrit par Tim Cuttat. Une espèce de quête initiatique du comédien, toujours entre naïveté et colère, parsemé de quelques petits coups de gueule envers les codes théâtraux et la condition de l’acteur.

Mélusine parce que c’est son nom.
Parce que, comme les tragédies grecques, elle porte la fatalité d’être qui elle est comme titre.
C’est une figure de criminelle qui nous feras nous dire que peut-être, on n’a pas de réponses à tous les crimes.
Mélusine c’est un petit bout de femme, qu’on a envie d’aimer mais qu’on ne sauvera pas. Juste parce qu’on ne sait pas le faire.
Est-ce que la vengeance se justifie ?
Est-ce que la vengeance ça existe vraiment ? Ou ce n’est que la traduction de l’impulsion de nos sentiments ?
L’histoire de Mélusine n’existe pas. Ce n’est pas un procès dans les formes.
Ce sont nos opinions qui se déguisent et s’humanisent pour qu’on puisse se prendre la tête ensemble.
Ce n’est pas revendicateur, ce n’est pas une affirmation. Ce sont des incohérences qui m’ont trottées dans la tête trop souvent.

Un cocon morbide. On ne s’y sent pas bien, mais on ne veut pas le quitter pour autant.
Dans un appartement vit quelqu’un. Il n’en sort pas, il n’invite personne. Et pourtant l’extérieur s’invite pour le chasser.
Sur un texte d’Antoine Richard, les pensées se mêlent mais la solitude s’offre à nous, mélangeant l’intrusion et l’éloignement. Seul sans l’être, un mouvement semble s’arrêter.

Deux soeurs, nées d’une mère cruelle, aigrie par la maternité. Deux filles qui se disputent son amour, son corps, sa chair et son pouvoir. Elles se manipulent et se blasphèment, cherchent toutes les deux à être la favorite pour s’assurer l’héritage matriarcal.
Nées pour combattre et tuer, c’est un amour dévorant qu’elles se portent : affamées du corps des autres, désirantes de chair, elles frôlent l’anthropophagie, en quête de transmission et de succession.
Les Prometteuses, c’est l’écriture d’un sacrifice familial. Une bataille pour acquérir un empire, sur un texte de Philippe Malone.

Il est 4h18 du matin. Sept personnes dans sept apparts sont réveillées. Elles comptent leurs galères, trient leurs déboires, s’écoutent à peine penser. Sept névroses, sept corps en friche habitant la même rue mais vivant des vies opposées, à qui l’on donne, pour un temps, l’une après l’autre, l’occasion de s’exprimer. Pendant ce temps, une tempête, immense, gronde au loin…”
Répétition publique extérieure dans un but préparatoire du festival 3 jours et plus, sur un texte de Kae Tempest, Qu’on leur donne le Chaos. Afin de porter ce texte haletant et intense aux airs de tragédie contemporaine, 13 comédiens et comédiennes amateur/ice/s à la tête froide mais au sang chaud, prêts à déclamer, défendre, murmurer, crier ce poème urbain, plus déterminés que jamais à s’exprimer.

Trois hommes tentent de monter une adaptation théâtrale de la série Les Envahisseur. Les ratages, la mort, la maladie et la folie s’en mêlent.
3 comédiennes au plateau nous racontent l’histoire et les coulisses de ce que représente le travail d’adaptation théâtrale, sur un texte d’Antoine Rivoire et Jérôme Cartier.

“Ce soir, nous allons vous compter l’histoire du baron de Münchhausen : célèbre pour ses aventures, ses mensonges et autres frivolités.”
C’est avec un refrain accompagné à la guitare que commence cette pièce dans laquelle on rencontre ce baron mythique à l’aube de ses derniers jours, au côté de son fils, veillant sur lui depuis des années.
Le jour de la mort de son père, Moi, jeune homme de 30 ans, reçoit en héritage la multitude des aventures de celui-ci.
A travers les yeux de Moi, d’Elle et de Mon Seul Pote nous revivons les récits spectaculaires du défunt baron allant d’une chambre d’hôpital au rocher de Gibraltar sur le dos de Bucéphale, fidèle destrier coupé en deux.
Accessible à tous âges, ce spectacle aborde le deuil de façon légère, drôle, musicale et fantastique avec un texte qui touche notre âme d’enfant et bouscule notre sensibilité d’adulte.

En + : Une petite scène extérieure sera également prévue. Proposant une scène ouverte, plusieurs concerts et autres activités.

Contact du Service Culturel du Crous d’Aix-Marseille Avignon
Mail : culture@crous-aix-marseille.fr
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Contact de la compagnie
Mail : associationtantmieux@gmail.com
Instagram : tempis_tant_mieux